avril 2012 archive

Baxter Dury au Trianon le 21.04.12 !!

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Il n’est pas banal d’aller en concert le soir des élections présidentielles. Néanmoins je ne regrette absolument pas la soirée débrief électorale. C’était une très belle soirée musicale partagée avec ma binôme, Miss C presque plus éclopée. Lieu magnifique, deux premières parties dont une belle découverte « we were evergreen » et un live so brittish au sommet.
Nous sommes arrivées boulevard Rochechouart vers 19h30, il y avait une queue atroce sur le trottoir. Heureusement je suis au trianon comme chez moi ^^, vu que j’avais été voir Anna Calvi, dEUS, et Yann Tiersen l’année dernière. Comme des grandes, nous passons par l’entrée des artistes dans la petite rue montante à droite du théâtre où un homme du staff nous y attendait, il n’a même pas contrôlé nos billets arfff ! La salle était encore presque vide, on a pu en profiter pour se poser au premier rang de la fosse. 
Petit à petit les gens sont rentrés et la première partie a commencé…
On découvrait pour ce préambule, la charmante Carly Sings, une amie de Baxter, J’ai beaucoup aimé sa douce voix, petit moment intimiste entre anecdotes et morceaux mélodiques sans, néanmoins emporter le public. 
C’était marrant de remarquer qu’à 20h tout le monde était pendu à son portable pour découvrir les premières estimations électorales.
Ensuite, sont apparus le trio We Were Evergreen, un petit groupe électro pop assez psychédélique avec une influence eighties notable. Ils ont vraiment réveillé le public, avec leur fougue, leur brin de folie. Entre xylophone, yukulélé, boite à rythme, guitare, clavier et même trompette sur un morceau.
J’ai bien aimé leur fraîcheur, ça m’a donné envie de mieux les connaître, et de les suivre, qui sait par la suite. http://www.wewereevergreen.com/
Mais le vrai bonheur de la soirée, c’était l’arrivée de Monsieur Baxter Dury. Quel charme, quel flegme anglais !!!
Baxter et ses musiciens étaient là pour le fun, se sentant sur scène comme chez eux, n’hésitant pas à siroter quelques coupes de champagne et autres bières. 
J’aime son charisme, sa douceur, sa voix, ses mélodies qui nous restent en tête. Le public, conquis d’avance, semblait sous le charme en chantonnant ses morceaux.

Après une heure, un set très énergique et une belle montée en puissance comme on les aime, Baxter s’enfuit, nous laissant sur notre faim. On en voudrait encore et toujours plus. Le retour à la réalité sous la pluie battante fût difficile. 
Le final, sans faute était vraiment grandiose Oscar Brown, le cultissime Cocaïne Man et Love in the Garden. Ce fût juste un vrai Bonheur !!!!!!!!!!!! 
Set list :

Francesca’s party
Isabel
Claire
Leak at the disco
Afternoon
Happy soup
Tirellic
Picnic on the edge
Babies
Hotel in Brixton
The sun
Lucifer’s grain
-
Oscar Brown
Cocaïne Man
Love in the garden
Infos pratiques
Le Trianon 80 boulevard Rochechouart, 75018
Métro : Anvers
01.44.92.78.08
Style : excellente programmation, pop, rock, indie, la scène française branchée (sébastien tellier, camille, cocorosie)
PMR ++++
- Entrée par la rue adjacente, passage backstage, on peut croiser les artistes en sortie de scène ^^
- Aucune marche
- Personnel très accueillant
Remarques et Appréciations
J’adore cette salle, ancien opéra comique, le lieu est magnifique, rien de tel qu’un petit concert rock pour contraster avec le lieu théâtral.
Très bonne programmation
100 % accessible par contre on est placé dans la fosse, donc bon à éviter les concerts rock trop alternatif où le public serait déchaîné !!

Coups de coeur ou Coups de gueule !!!!!

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J’ai été agréablement surprise, je dois le dire, en tombant sur Emmanuelle Laborit et Bruno de Stabenrath sur le plateau du Petit journal de Yann Barthès.La vidéo de l’appel aux candidats : http://www.canalplus.fr/c-divertissement/pid3351-c-le-petit-journal.html

Aucun des candidats à l’élection présidentielle n’a abordé le sujet du handicap. Pourtant, il y aurait de quoi! Il suffirait de prendre des mesures simples et concrètes pour faire évoluer notre pays dans le bon sens, tant sur le plan de l’accessibilité que de l’intégration à l’école et en milieu professionnel.

Notre pays est à la traîne! L’indemnité accordée aux handicapés est loin d’être suffisante pour vivre, entre les transports (Pam ou taxi), l’aide à domicile plus ou moins compétente, etc…
De plus, tout le monde n’a pas la chance d’avoir été comme moi bien entourée, il faut se battre pour se donner les moyens de réussir, de rentrer dans les bonnes écoles…  c’est loin d’être évident !!
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Pour ceux qui ne le connaîtraient pas encore, Bruno de Stabenrath a une vie digne d’un film. Il a commencé tout jeune comme acteur au côté de François Truffaut puis il est devenu à la fois chanteur, musicien, scénariste (il a participé à l’écriture de Marc et Sophie ou encore un Gars et une fille).
En 1996, un accident de voiture bouleverse sa vie de noctambule branché. Il va raconter sa renaissance après son accident dans un de mes livres préférés, « Cavalcade », un vrai coup de coeur sorti en 2001. Il nous raconte avec humour ses interrogations sur la sexualité, sa nouvelle vie, le regard des autres…
Suite à son succès, le livre a été adapté au cinéma où Titoff joue le rôle de Bruno.
J’aime beaucoup son écriture et je dois avouer que je me suis un peu reconnue dans quelques scènes cocasses du livre. J’aime le ton qu’il emploie, ce n’est pas du tout larmoyant.
J’espère que vous, mes Canards vous retrouverez dans ce blog cette même légèreté. La vie n’est pas faite pour être sinistre, bien au contraire! Il faut savoir attraper chaque petit moment de bonheur et le savourer à sa juste valeur.

« Cavalcade » a fait naître sa vocation d’écrivain. Il a sorti peu de temps après le châtiment de Narcisse que j’ai également beaucoup aimé.

Ps : j’aime beaucoup la photo en couv’ héhé !!!

Mes bonnes adresses « Restaurant »

Comme toute bonne parisienne, je suis gourmande. J’adore bien manger et je suis toujours à l’affût de bonnes petites adresses, que ça soit des petits restos intimistes conviviaux où on mange bien pour pas trop cher ou une bonne table de temps en temps. Rien de tel que de partager un moment entre amis ou en famille, ça fait parti des plaisirs de la vie ^^

Pour mon premier coup de coeur je vous propose une belle découverte, bon je dois l’avouer j’ai un petit faible pour l’émission Top chef mais chut ^^, mon petit chouchou Romain Tischenko avait remporté brillamment la première édition grâce à sa créativité, à ses mélanges subtiles, à ses dressages épurés avec de belle mise en valeur des produits.. Il a donc pu ouvrir son propre restaurant avec la somme remportée: le Galopin.

Le Galopin 



Nous avions réservé, en début de semaine, une table pour deux pour un vendredi soir. Nous étions très alléchées par les commentaires plus que positif sur le net en particulier sur un de mes sites références le fooding http://www.lefooding.com/guide-restaurant-paris-france/


Romain Tischenko a mis assez longtemps avant de trouver son petit lieu idéal, et je dois dire que la mission est réussie. 
Le restaurant se trouve sur une charmante petite place au coeur du 10ème. En y allant on découvre tout un tas de petites rues avec des restos qui ont l’air très sympa, ça donne envie d’explorer d’avantage le quartier. Je dois dire qu’avant je me contentais de sortir sur les bords du canal St martin, au Point éphémère ou dans de charmants petits troquets.


En rentrant, nous avons été super bien accueillies, m’offrant un peu d’aide pour monter les 2-3 grosses marches de l’entrée.
J’ai été agréablement surprise par la déco type néo bistrot, simple et efficace. Au fond Romain concote les plats dans une petite cuisine ouverte. Il n’y a pas énormément de table, peut être un vingtaine de couverts dans la salle principale, et quelques tables en bas, ce qui donne un côté chaleureux,  et convivial. Maxime, son frère s’occupe du service.


Nous prenons, ma cousine et moi, un petit verre de Bourgogne, fort délicieux je dois dire, en attendant d’être servies. Le menu change chaque jour en fonction des trouvailles du marché. L’intitulé est ultra simple, sans chi-chi ni fioriture, on peut laisser libre court à son imagination. Notre curiosité nous pousse à espionner plus ou moins discrètement les tables à proximité. C’est amusant de voir que nous ne sommes pas les seules à prendre des photos des plats.

Les amuses bouches ont été une vraie découverte de saveur, tant avec le tartare de veau assez originale,  assaisonné avec beaucoup de justesse, et le petit bouillon de carottes, très léger presque en écume avec des petites surprises, des rondelles de carottes jaunes et plein de saveurs.

Veau, cresson, câpres
Bouillon, carottes

Nous avons eu ensuite un tartare de st Jacques, avec une mousse de choux rouge, des petits cubes de mandarines.
St Jacques, choux-rouge, mandarine

Par la suite, j’ai adoré la cuisson parfaite du lieu, la peau légèrement croustillante, le poisson à peine nacré. C’était très bon.

Lieu jaune, racine de persil, céléri

Après, nous avons découvert le cochon noir et une sorte de radis japonais. Bon, pour moi, le cochon manquait un tout petit peu de cuisson, après c’est mon défaut, j’ai tendance à aimer la viande bien cuite.

Cochon noir, Daïkon, piquillos

Romain l’a toujours dit, il n’est pas un grand spécialiste des desserts, mais je trouve qu’il s’en est plutôt bien sorti surtout avec ce premier dessert, et ce mélange de texture, la poire fondante, le croustillant de l’amande et la glace. Le deuxième dessert m’a un peu moins convaincue, même si la glace à la banane avait beaucoup de goût.

Poire, amande
Cookie banane



















Appréciations et Remarques 
Disons que j’aime le concept, qu’il ait ouvert un restaurant à son échelle, avec sa notoriété, il aurait pu tout de suite faire beaucoup plus de couverts quitte à peut-être se perdre.
Jean Imbert, le gagnant de la nouvelle édition a l’air beaucoup plus business. Dès sa victoire, il a augmenté de 10 euros le prix de son menu du midi, passant de 30 à 40 euros. Je ne trouve pas ça très correct de sa part.
Là non, il dirige sa cuisine et en plus il est en salle pour servir. Il semble avoir la tête sur les épaules, il se fait plaisir, il cuisine les produits qu’il aime, en laissant parler sa créativité.


Pour Qui ? 
Malgré ce qu’on pourrait croire, ce resto n’est pas forcément destiné qu’aux bobos « branchouilles » ou aux fans de l’émission, on y retrouve tous les âges dont pas mal d’habitués du coin qui en ont fait leur cantine, de jeunes couples…

Où ?
34 rue Sainte Marthe 75010
Métro Belleville, Goncourt, Colonel Fabien

Quand ?
Ouvert tous les jours sauf le dimanche et le lundi.
Pensez à réserver une bonne semaine avant au 01.42.06.05.03

Combien ?
Les menus du midi sont a 19, 21 ou 24 euros
Le soir menu dégustation avec 7 plats dont 2 amuse-bouches pour 44 euros

Le Tarmac



Je vous propose de découvrir mon deuxième coup de coeur resto du moment, Je dois vous avouer que c’est un de mes QG, tout près de chez moi, où je vais régulièrement. Hier après une longue réflexion, nous décidions, avec Ma C de nous y rendre…

Le Tarmac est une Brasserie moderne au cadre contemporain et convivial où on peut à tout heure satisfaire ses envies, que ça soit le matin avec le Breakfast, le Super Brunch du dimanche, un petit encas la journée avec tapas ou autres gourmandises, les menus du jour petits prix la semaine avec des produits frais, qui changent tous les jours, un petit cocktail en Happy Hour ou encore le menu tout compris le we pour un prix plus que raisonnable…




Le cadre est chaleureux et ludique, le plafond du XIXème a été conservé et intégré dans la nouvelle modernité du lieu. Grand Bar, cuisine ouverte, espace « bistrot » et salle de restaurant sont fondus dans un même espace ouvert.

























Nous avons pris une petite caipirinha pour nous faire patienter. le choix est toujours difficile, je me décide finalement par prendre le menu du jour : (bon, la photo est pas très lisible mais bon ca vous donne une idée ^^)



Je choisis de prendre les beignets de calamars, puis l’épaule d’agneau rôtie avec la polenta crémeuse et enfin la crème brulée au nutella que l’on a partagé à deux. J’ai adoré la petite sauce maison accompagnant les calamars et la sublime polenta moelleuse, un régal !!




Caro a pris le Big Tarmac avec frites maison, Hummm so delicious !!!!!!


Appréciations et Remarques 
J’aime beaucoup cet endroit. C’est un lieu convivial, cosy, branché où on se sent bien. L’accueil est top. J’aime le fait que les deux serveurs principaux soient là depuis des années, depuis l’ouverture du restaurant, ça aide à fidéliser les clients. Courez-y, vous ne serez pas déçus !!
Pour Qui ? 
Tout le monde… en famille, pour un rencard ou entre amis. 
Où ?
33 rue de Lyon 75012
Métro : Bastille, Gare de Lyon ou Ledru Rollin
01.43.41.97.70
Pour plus de renseignements : http://www.tarmac-paris.com/home.html
Quand ?
Ouvert tous les jours de 8h à 2h du matin. 
Combien ?
Petit déj 6e
Breakfast complet 15e
Formule la semaine midi et soir 2 plats 13,50e ou 3 plats 17,50e
Happy Hour de 17h30 à 20h
Brunch 19,5e
Menu du we (vendredi, samedi et dimanche) soir 26e tout compris avec apéritif,vin, 3 plats

Le Tabarin

Vous voulez trouver un petit resto sympa, convivial où on mange super bien, pour un prix tout à fait raisonnable.. ?
« Le Tabarin » est fait pour vous ^^ Oui, Oui je vous assure !!

Ce bar à vins, à deux pas de Bastille, est une de mes pépites resto, que j’avais envie de vous faire partager, vous ne serez pas déçu, croyez moi !
C’est un bistrot, très actuel, qui rend hommage à Joséphine Baker et au bal Tabarin, fameuse salle de revue à côté du Moulin Rouge et lieu de rendez-vous des artistes parisiens des années 30 à 50..

Le cadre art déco est très cosy, vous pouvez seulement prendre un verre tranquillement dans de super canapés ou manger entre amis.

Si j’ai envie de grignoter, j’aime bien prendre leurs ardoises de charcuteries et fromages avec un verre de vin ou un cocktail, ou sinon mes coups de coeur sont le crumble de poulet coco, la délicieuse poélée de Chipirons au chorizo et piment d’espelette.
Je vous mets la photo de quelques plats, pour vous donner envie !!

Poisson et purée maison
Les lasagnes de légumes
Pain perdu au caramel beurre salé hummm
le tiramisu du jour
Appréciations et Remarques 
J’adore ce lieu, j’y vais très régulièrement.
le restaurant est 100 % accessible, sans marche, le personnel est très accueillant, c’est un lieu où on se sent bien!!!!
Pour Qui ? 
Tout le monde… en famille, pour un rencard ou entre amis
 (les 3 occasions ont été testées et approuvées ^^)
Où ?
3 rue Pasteur Wagner 75011
Métro : Bastille, Chemin Vert ou Bréguet – Sabin
Si vous voulez réserver : 01.48.07.15.22
Pour plus de renseignements : http://letabarin.fr/
Quand ?
Heures d’ouverture: 7j / 7
En semaine : 11h30 – 15h30 / 19h – minuit
Le we : 12h – 16 / 19h – minuit
Combien ?
Le menu du midi : 13 euros (2 plats) ou 15,50 euros (3 plats) hors we et jours fériés

Les ardoises charcuterie ou fromage : petit 6 ou 7 euros / grand 12,50 ou 14 euros
L’ardoise mixte 13,50 euros 
Les salades 13 à 15 euros
Les entrées sont dans les 7 euros
Les plats dans les 15 euros
Les desserts 5 à 7 euros 

La taverne du Brésil et du cap vert

Vous avez envie d’ailleurs, de voyager, de quitter cette routine parisienne. Je vous propose de partir à l’autre bout du monde, au Brésil.. Qu’en dites vous ?

Pour les amateurs d’authenticité et saveurs brésiliennes et capverdiennes, la Taverne est un lieu fait pour vous.

Le cadre ne paye pas vraiment de mine, on repère à peine le restaurant de la rue, et la déco intérieure est pas très Design. Mais bon le sentiment qui s’en dégage est ce côté chaleureux, convivial que l’on apprécie.

On y vient pour danser, chanter, déguster une feijoada ou cachupa accompagné d’une excellente caipirinha , un mojito ou une batida de coco et passer un très bon moment entre amis ou en couple.

Assortiment d’entrées
Un des plats typiques

Il y a une excellente ambiance, on est vraiment dépaysé, on se laisse porter par la musique, le patron est, de plus très sympathique. Il prend le temps de nous expliquer chaque plat en racontant de petites anecdotes sur l’origine des spécialités. C’est pas une cuisine extrêmement raffiné, mais il y a beaucoup de saveurs, d’épices.

De plus, il y a très régulièrement des concerts accoustiques de Bossa Nova du jeudi au samedi, n’hésitez pas à réserver pour être sur d’avoir une table.

Appréciations et Remarques 
c’est mon QG brésilien en plein coeur du 5 ème arrondissement, très bonne ambiance, cocktails exquis, on y mange bien pour un prix tout à fait raisonnable.
C’est assez petit, la terrasse ne possède que quelques tables. 
L’entrée est pas très facile pour les fauteuils avec 2 grosses marches et l’espace entre les tables à l’intérieur est assez réduit. Je noterais l’accessibilité à 6 / 10.
Pour Qui ? 
Soirée entre amis, anniversaire (le gâteau d’anniversaire peut être offert) ..
Où ?
25 rue Daubenton 75005
Métro : Censier – Daubenton ou Place Monge
Il est préférable de réserver : 01.43.31.44.00
Quand ?
du lundi au samedi : 12h à 15h30
Lundi au dimanche : 18h30 à 02h30
Combien ?
Menu 16,50 euros ou 20,50 euros

Le Grapillon 

En plein coeur de Paris, j’ai découvert hier une très bon petit restaurant Gascon.

On hésitait avec ma cousine sur le type de cuisine que l’on voulait manger et finalement en flânant et regardant les cartes des divers restos du quartier, on a été alléché par le risotto au magret de canard et foie gras sur la carte.
Le cadre est chaleureux, assez moderne, un grand mur rouge où sont inscrit le choix des vins, une banquette cosy, de beaux verres.

Le choix était rude, vu que tout avait l’air super bon.
On y retrouve une cuisine du sud ouest avec une touche d’inventivité et de créativité où le foie gras est roi. Le restaurant étant ouvert que le soir, le chef peut aisément faire son marché chaque jour et offrir des produits frais et de qualité au dîner.

Après avoir déguster une délicieuse « caïpi » à la pulpe de fraise, on opte pour le menu 2 plats.
Je choisis finalement en entrée un excellent saumon très bien mariné par le citron vert. Rien de tel qu’une entrée fraîche, assez légère pour se garder un peu de place pour la suite !

Nos entrées :

Saumon mariné au citron vert et guacamole
Ravioles d’escargots et pleurotes au foie gras 

Nos plats étaient délicieux :
Bon comme vous pouvez l’imaginer, ce n’est pas une cuisine light forcément, mais c’était vraiment délicieux !!!!

Risotto aux magrets de canard et foie gras
Moussaka au canard

Appréciations et Remarques
Je découvre le quartier de Montorgueil depuis peu, grâce à ma cousine, et je dois dire, je me demande pourquoi je ne prenais pas l’habitude de sortir par là avant. 
C’est très sympa, convivial, d’excellentes petites adresses. Pour l’instant de belles surprises. Une vraie vie de quartier, où l’on se retrouve en bas de chez soi pour prendre un verre avec ses voisins. 
PMR : Il y a une grosse marche à l’entrée, mais la serveuse s’est précipitée pour m’aider. 
Pour Qui ? 
Tous ceux qui aiment bien manger et boire de bons vins. Il vaut mieux pas être au régime, tout de même et aimer le foie gras et le canard !!
Où ?
32 rue Tiquetonne 75002
Métro : Etienne Marcel
Réservation : 01.40.28.96.04
Quand ?
ouvert tous les soirs sauf le dimanche
19 à 23h
Combien ?
Menu 26 (2 plats) ou 31 euros (3 plats)

The Do à la maroquinerie le 06.04.12 !!

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On m’avait dit beaucoup de bien de The Do sur scène.
    
        Quoi…??!! Vous ne connaissez pas ce groupe ? oO
Impossible….. Ils ont cartonné en 2008 avec le titre « On my shoulders » sur leur premier album A Mouthful!

Pour la petite histoire (merci wiki ^^) le nom du groupe est formé des initiales des prénoms de ses deux membres, Olivia Merilathi (chanteuse et musicienne franco-finlandaise et Dan Levy (musicien et compositeur de musique de film) mais également il renvoie à la note DO. Ils sont accompagnés sur scène par une percussionniste et un guitariste.

Ils ont sorti en 2001 un deuxième album Both Ways Open Jaws, qui est un plus sombre que le précédent, moins pop, plus pointu et travaillé selon moi.
Alors quand on m’a proposé 2 places pour les voir à la Maroquinerie, je n’ai pas réfléchi longtemps, vous imaginez ^^ (merci Cyril, on a passé une excellente soirée grâce à toi, c’était ENORME !! ;)
En plus, je ne connaissais pas encore la salle, tout près de la Bellevilloise en plein coeur du 20ème arrondissement.
En mode éclopé, (oui entre les béquilles de ma binôme Miss C et moi) nous sommes arrivées en retard pour cause de « caprice de montre », brefff, je vous passe les détails, mais c’est ce qui nous a fait rater la première partie de St Michel.
On arrive dans la salle par les coulisses, et là, Olivia, la chanteuse de The Do herself (on ne l’a pas reconnue tout de suite je dois l’avouer) qui nous a tenu la porte :p
On a été placées juste derrière l’ingénieur du son, dans l’axe de la scène, la preuve en image ci dessous: 

C’était un excellent concert, une super ambiance, on a vraiment adoré. Olivia a un charisme de dingue, et malgré son soit disant stress, elle a vraiment assuré en se donnant à 200 % tout au long du concert. Elle passe d’un instant à l’autre de la douceur à la transe. Il lui arrivait de déambuler en faisant les 100 pas sur toute la scène tel un lion en cage. J’ai adoré son grain de folie, son naturel lors de ses interventions avec le public. Les musiciens étaient vraiment à fond également. Ils apportent tous sur scène un vrai plus par rapport aux albums, les morceaux sont retravaillés avec des fins plus trippantes, alternatives.

On a adoré les spots de lumière sortant de la guitare ou du saxo, c’était fun ^^

Ils ont réussi à enchanter la salle, les inconditionnels et même ceux qui connaissaient moins les morceaux. Nous avons trouvé la fan la plus jeune au monde, cette adorable petite fille sur les épaules de son papa. Je dois dire que j’aurais adoré que le mien m’emmène à des concerts de rock.

La magie opère. On en redemande, une fois le concert terminé on a les morceaux en tête et on n’a qu’une envie, c’est de les revoir sur scène pour leur prochain opus. On réécoute les titres d’une autre oreille, c’est chouette. Ce concert se glisse aisément dans mon top 5 de « mes best of concerts ».
J’ai beaucoup aimé « Gonna be sick », Too insistent » » (ma petite préférée mais chut ^^), les planantes et sublimes « Slipery clope » et « The wicked & the blind », et les tubes planétaires bien sur « Dust it off » et « On y shoulders »



Set List du concert à la maroquinerie : 

A mess like this

Aha

Gonna be sick

Too insistent

The calendar

The bridge is broken

Leo leo

Dust it off

The wicked & the blind

on my shoulders

No clue

Slippery clope

_

Travel light

Was it a dream ?

Moon mermaids



Informations pratiques 
La Maroquinerie, 23 rue boyer 75020
Renseignements 01.40.33.35.05
Métro : Gambetta, Pelleport, ou Ménilmontant
Pour avoir la programmation : http://www.lamaroquinerie.fr/
Style musical : pas mal de rock, électro, indé, programmation actuelle


Accessibilité aux PMR
- Passage par les coulisses, monte-charge
- Aucune marche
- Pas de place PMR particulière, on a été placé derrière la console de l’ingénieur du son, sur une estrade en hauteur dans l’axe de la scène, l’accompagnateur est debout, la demande d’une chaise est possible
- Accueil personnel : parfaite, rien à redire


Remarques et appréciations personnelles  
Salle très sympa, intimiste, bonne programmation, bon accueil, on y reviendra !!





Alan Corbel au Café de la danse le 10.04.12 !!

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Et oui, me voilà déjà de retour au « Café de la danse ». Bon, c’est le hasard du calendrier en même temps ^^
Oui, encore un songwritter français qui chante de la folk anglaise vous allez me dire. Certes, mais cette fois ci, il nous vient de Bretagne. J’ai découvert Alan Corbel sur deezer. Son EP (« amuse oreille » du disque à venir) sorti en 2009 tournait en boucle sur le site. J’ai aimé dès la première écoute! De ce fait, j’ai téléchargé très rapidement son 4 titres. Il a une formation classique, il a appris le métier de luthier en Angleterre. Il a d’abord formé un duo « the Milk » avec Soazig Le Lay puis s’est lancé en solo pour un certain nombre de première partie de Miossec, notamment au zèbre de belleville, et au Bataclan.
Son univers est assez mélancolique, je ne vous conseille pas d’écouter son album en période de blues passager ou de rupture, « effet- larme » garantie. 
J’ai une petite préférence pour les versions acoustiques, que je trouve assez authentique, juste guitare et décroché de voix. Endless est le premier morceau que j’ai découvert.

Alan corbel – Endless

En 2012, il sort son premier album Dead men chronicles, où l’on peut retrouver les titres de son EP, Endless, The rain, Muse et Children of the sun ainsi que 8 autres morceaux inédits et 2 versions acoustiques de Yours and Mine et Seven Nights. 
Rentrons dans le vif du sujet:
J’ai eu beaucoup de mal à retrouver le nom de la première partie mais comme vous le savez bien, rien ne m’est impossible héhé! Nous avons donc écouté un mix de la carrière de Leo (88man) comme il nous l’a dit lui même. 
Je dois dire que ce fût assez déroutant. Je ne le connaissais pas du tout de prime abord. Dans la plupart de ses morceaux, il joue en mode guitare / voix, c’était assez dark, quelques envolées lyriques avec sa voix rauques. J’ai bien aimé les titres où il était accompagné du même batteur qu’Alan. Je trouve que la batterie donnait plus de force à l’ensemble sinon on pouvait avoir tendance à décrocher un peu, hein mister D ^^ hihi
Je vous mets un petit morceau youtube (désolée la qualité n’est pas exceptionnelle) pour que cela vous parle un peu plus, sachant qu’au café de la danse il était presque tout le temps en solo sur scène avec une ambiance très sombre. Il m’a fait penser à Rover, que j’avais vu en première partie de AARON à la salle Pleyel.

Ensuite Alan Corbel est arrivé sur scène, accompagné de ses musciens (une violonceliste, un contrebassiste (et guitariste à ses heures perdues…), un batteur, et pour 2 morceaux Albin de la Simone au piano (il a collaboré en tant que clavier ou arrangeur avec de nombreux artistes : M Boogaerts, Arthur H, K Ann, JL Aubert, S Keïta, A Souchon, V Paradis, Iggy Pop..)
Alan nous a joué la plupart des morceaux de l’album, ainsi que deux inédits « Little guy » et « Two hearts ». J’ai adoré les morceaux de l’EP, bien évident, que je connaissais presque par coeur. La reprise  de « perfect day » de Lou Reed était excellente! C’est toujours agréable d’avoir des instruments à cordes sur scène.
Après, globalement, les morceaux sont assez mélancoliques, donc c’est vrai qu’on pouvait pas trop noter la montée en puissance que l’on aime bien retrouver dans les concerts et où l’on est presque en transe à la fin. Là ce fût assez tranquille tout du long. Je regrette un petit manque de punch, de déchaînement de guitares entre deux morceaux plus mélodieux, afin d’alterner les émotions et sensations, après, comme il le dit lui même, c’est pas évident les concerts après un premier album, on manque un peu de matière. Je pense qu’il gagnerait à se diversifier un peu pour les albums suivants. 
Mais ce n’est que mon humble avis ^^
Après ça reste un artiste, sensible, émouvant qui me touche beaucoup, une très belle découverte que je ne manquerai pas de suivre et de faire connaître tout au long de sa future et longue carrière :)
De plus, la mise en lumière était assez intimiste avec ses boules de lumière disséminées un peu partout sur la scène, correspondant parfaitement à la magie de ses chansons.

Set list du concert au café de la danse :

Waking up

If I pass

Children of the sun

Time to lose

Yours & Mine

Little guy

Dead men chronicles

Endless

the rain

seven night

_

Two heart

Perfect day

Muse

Sweetness

Informations pratiques 
Le Café de la danse, 5 Passage Louis Philippe 75011
Renseignements 01.47.00.57.59
Métro : Bastille
Pour avoir la programmation : http://www.cafedeladanse.com/
Style musical : assez varié pop, rock, sognwritter, ska, électro, indé, prgrammation actuelle

Accessibilité aux PMR ++++
- Entrée par un porte juste à côté de l’entrée principale
- Une grosse marche mais utilisation possible d’une pente amovible
- Pas de place PMR particulière, on peut se placer au premier rang, et l’accompagnateur peut s’asseoir sur la première marche de l’estrade à côté
- Accueil personnel : parfaite, rien à redire

Remarques et appréciations personnelles  
Salle très sympa, intimiste, bonne programmation, on est bien placé, bon accueil.

Newton le fétichiste au grand Palais le 05.04.12

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Après avoir fait l’exposition Beauté animale aux Galeries nationales, nous voilà parti de l’autre côté du musée, à la galerie sud-est du Grand Palais pour l’exposition dont on parle tant en ce moment.


C’est la première rétrospective sur Helmut Newton depuis sa mort en 2004.

L’œuvre de Newton (né à Berlin en 1920, fuyant l’Allemagne en 1938, mort à Los Angeles en 2004) a cherché à restituer la beauté, l’érotisme, l’humour, que sa sensibilité lui permettait de relever dans les rapports sociaux des mondes qu’il fréquentait : la mode, le luxe, l’argent, le pouvoir.
Dans ses thèmes de prédilection (mode, nus, portraits, détails), il n’a cessé de se libérer de toute contrainte imposée, alors même qu’il travaillait le plus souvent dans un cadre de « photographie appliquée » à la commande.
Son œuvre est une vision nouvelle et unique du corps féminin contemporain, traversée par une forme de fétichisme. Il est amoureux de la provoc’ et du « porno chic ». Il a également joué sur le registre de l’érotisme avec l’utilisation d’objets normalement dénués de signification charnelle. Chaussures, lunettes, cigarettes, minerve, corset, manteaux de fourrure, chaînes… au côté des porte-jarretelles et autres effets de lingerie. Chez Newton, on passe aisément de l’exhibitionnisme au sadomasochisme.


J’ai beaucoup aimé cette exposition, déjà car je suis très sensible à l’esthétique, J’adore la photographie, Newton a un talent énorme, on peut voir de nombreuses photos de mode pour les Vogues du monde entier, pour Courrèges notamment. Pour lui, une photo de mode doit ressembler à tout sauf à une photo de mode, un shot de paparazzi, un moment de vie..  Il aime les femmes au corps sculptural, grandes, légèrement masculine, sur d’elle, puissantes, séductrrices, dominantes. Elles assument la pleine liberté de leur corps, ouvertes à tous les fantasmes dans un raffinement extrême.
De nombreuses célébrités ont été photographiées par lui, je retiens notamment les princesses Caroline et Stéphanie de Monaco, Elysabeth Taylor, la sublime Catherine Deneuve, Yves saint-Laurent, des collectionneurs d’art..


On a pu voir également un extrait vidéo d’une de ses séances photo avec Cindy Crawford, c’est toujours intéressant de voir les artistes s’exprimer sur leurs oeuvres. Il était assez perfectionniste, il savait exactement ce qu’il voulait. Dès qu’il avait obtenu la photo qu’il désirait, il passait à une autre pose ou scène. 
Il y avait enormément de monde en nocturne, mais je vous conseille vivement d’aller voir cette exposition malgré tout, elle vaut le coup. 

Infos Pratiques et horaires d’ouvertures : 
Newton le fétichiste à la galerie sud-est du Grand Palais Du 24 mars au 17 juin 2012 
Tous les jours, sauf le mardi, de 10h à 22h. 
Fermé le 1er mai


NB : En raison du succès de l’exposition Newton, une ouverture exceptionnelle est mise en place


 pendant les vacances de Pâques, les mardis 17 et 24 avril 2012, de 10h à 22h. 

Évitez les files d’attentes et réservez dès maintenant vos billets ! http://www.grandpalais.fr/grandformat/exposition/helmut-newton/


Accessibilité aux PMR +++
- Entrée en face du Petit Palais, au niveau de la nef, pente légère inclinée, ascenseur
- 1 mini marche
- Billets PMR et d’un accompagnateur gratuits, les suivants sont payant
- Accueil personnel : plutôt bonne

Remarques et appréciations personnelles  
Bien se renseigner sur le lieu précis de l’expo au sein du Grand Palais, pour ne pas avoir à faire tout le tour du musée.

Beauté animale au grand Palais le 05.04.12

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 Hier on voulait se faire une petite expo entre cousines au Grand Palais, dans l’idée première d’aller voir Helmut Newton. Je viens régulièrement dans ce musée, j’ai mes habitudes, nous voilà parti bille en tête en direction de la Porte B (au 3 avenue Eisenhover), qui est l’entrée fauteuil du grand Palais, que je prends habituellement, et là après avoir traverser une partie des méandres du musée, on nous annonce que l’expo H Newton se trouve pas du tout la, mais de l’autre coté du bâtiment. On se dit, quitte à être là, autant en profiter pour faire l’expo Vedette du moment : Beauté animale… 

Nous avions 45 minutes avant la fermeture, mais c’était chouette l’expo était déserte, rien que pour nous, ça c’est un grand bonheur de déambuler paisiblement parmi les oeuvres.







A travers des œuvres majeures, l’exposition explore les rapports que les artistes, souvent les plus grands peintres et sculpteurs, entretiennent avec les animaux. Elle montre que le lien entre art et science, entre notre soif de connaissance de l’animal et notre fascination pour sa beauté, continue d’être étroit.
Peintures, dessins, sculptures, photographies, célèbres ou insolites… La manifestation réunit environ 120 chefs-d’œuvre de l’art occidental, de la Renaissance à nos jours, avec un parti pris radical et inédit : ne montrer que des œuvres où l’animal est représenté seul et pour lui-même, hors de toute présence humaine. 

On  y retrouve 5 axes : 


I. L’attention à l’animal 

C’est à la Renaissance que se produit une révolution : des artistes pionniers de la zoologie se penchent sur les animaux et les décrivent avec minutie. C’est aussi le moment où la découverte du Nouveau Monde révèle de nouveaux animaux. Très vite se constituent des répertoires. Ils ont également recours à l’étude de l’anatomie et s’efforcent de décomposer les mouvements, comme le galop du cheval ou le vol d’un oiseau. 

Représentation d’un flamand rose par le naturaliste Audubon



II. Préjugés esthétiques et moraux

Nous sommes tous marqués par Buffon et son Histoire naturelle, publiée peu avant la Révolution, à cause des irrésistibles portraits d’animaux qu’elle contient. Mais Buffon fait aussi le tri entre les animaux nobles et les animaux ignobles. 
Le bon et le beau se confondent. Ces classifications arbitraires peuvent expliquer nos phobies par exemple pour les insectes. De fait, certaines espèces sont négligées des scientifiques et des artistes. 


Aujourd’hui, l’art bouleverse ces valeurs et les artistes s’attachent à des animaux longtemps dénigrés. C’est le cas de la chauve-souris de César (photo ci-dessous) ou de l’Araignée de Louise Bourgeois.




Oeuvre de Jef Koons 




III. Le singe et l’homme

La publication de L’origine des espèces par Charles Darwin en 1859 est un choc pour la civilisation judéo-chrétienne. Le naturaliste y développe sa théorie de la sélection naturelle, fondée sur la lutte pour la vie ; il affirme le cousinage de l’homme et du singe. Des artistes s’intéressent à ces théories. L’image du singe, jusque-là dérisoire et convenue, s’en trouve bouleversée et il en résulte de troublants portraits, comme l’extraordinaire Orang-outan de Pompon (sculpture ci-dessous).






IV. Une nouvelle sensibilité 

Longtemps niée, la souffrance des animaux est enfin reconnue sous l’impulsion de Montaigne ou de La Fontaine. La question de l’âme animale est posée, puis l’empathie finit par l’emporter avec la création d’associations protégeant le droit des animaux. Les œuvres d’art démontrent la sensibilité des animaux et toute leur gamme d’expressions irrésistibles.



V. A la rencontre de l’autre : les animaux exotiques 







A la Renaissance, les animaux exotiques sont très recherchés par les grands de ce monde. Les rois et les papes les collectionnent dans des ménageries auxquelles certains artistes ont un accès privilégié.  On peut découvrir le destin extraordinaire du rhinocéros de Léon X ou de la girafe de Charles X. En 1793, la Ménagerie du Jardin des Plantes donne le signal de l’essor des zoos. La France permet ainsi aux artistes d’accéder aux animaux : c’est l’origine de l’« art animalier », Les artistes y trouvent des modèles de plus en plus variés. 






Beaucoup de créateurs s’interrogent aujourd’hui sur le rapport homme/animal et s’alarment de la menace qui pèse sur la biodiversité. Après le panda de Chine puis le bébé phoque, l’ours polaire est devenu le symbole de cette menace. A lui seul, il alerte l’homme sur l’avenir de la planète. 
Une sculpture aussi magnifique que L’Ours blanc de Pompon finira-t-elle par avoir avant tout une valeur de témoignage, celui d’une espèce disparue ? 


La beauté animale ne sera-t-elle bientôt plus qu’un souvenir ?

sculpture monumentale d’un ours polaire en plâtre par Pompon



Bon l’expo était sympa, les oeuvres extrêmement variées, de Jef Koons aux naturalistes, des peintures de la renaissances aux sculptures monumentales de lions ou autres… Après j’avoue avoir une sensibilité peu développée pour le monde animal, par contre si c’est votre cas, l’exposition est faite pour vous c’est évident… :) 




Personnellement, elle ne sera pas dans mon top 5 de mes expos préférées !! 




Mais ce n’est que mon avis ^^


Infos Pratiques : 

Grand Palais, Galeries nationales du 21 mars au 16 juillet 2012
Place Clémenceau 75008 Paris


Heures d’ouvertures : 
Tous les jours, sauf le mardi, de 10h à 20h
Nocturne le mercredi jusqu’à 22h
Fermeture le 1
er mai





Accessibilité aux PMR +++
- Entrée Porte B, 3 Avenue Eisenhower, 
déambulation dans les sous-sols du grand palais, monte-charge
- Aucune marche
- Billets PMR et d’un accompagnateur gratuits, les suivants sont payant
- Accueil personnel : plutôt bonne

Remarques et appréciations personnelles  
Bien se renseigner sur le lieu précis de l’expo au sein du Grand Palais, pour ne pas avoir à faire tout le tour du musée.



« Danser sa vie » à Beaubourg le 01.04.12

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 J’avais dans l’idée en cette belle journée de faire l’expo Matisse au musée d’art moderne, j’adore me ballader dans ce quartier en déambulant sur les bords de seine, c’est, je crois, le centre Georges Pompidou, le musée que je préfère sur Paris, la vue est imprenable, on ne peut qu’être émerveillé à chaque fois, même pour une pure parisienne comme moi.
Mais vu que l’expo Matisse vient de commencer et se termine mi juin, je me décide finalement à aller voir « Danser sa vie », expo qui finit demain. L’exposition explore le dialogue fusionnel entre la danse moderne avec les arts visuels en brossant le siècle, de 1900 à nos jours selon 3 axes thématiques : la subjectivité qui s’exprime dans l’oeuvre, l’abstraction du corps et enfin la performance, née avec les avant-gardes dada dans les années 60.
J’ai beaucoup aimé cette exposition, à notre arrivée nous voilà, immédiatement plongé dans le bain, avec un triptyque de Matisse monumental « La danse de Paris », une installation performative surprenante de deux jeunes se déhanchant étrangement. ^^ 
Après je me suis arrêtée longuement sur deux vidéos de ballets, tout d’abord l’Après-midi d’un faune dansé par Nijinski et ensuite j’ai adoré le sacre du Printemps par Pina Bausch filmé à l’opéra Garnier en décembre 2010. Ca me donne encore plus envie de réaliser un objectif de vie, d’aller voir un ballet si possible contemporain à l’opéra cette année.
On peut voir ci-dessus La danse de la cigale et de la fourmi revisitée.
En ce qui concerne la partie sur l’abstration, je retiens particulièrement Loïe Fuller et ses ballets cinétiques. Toutes les avant-gardes, en particulier de Stijl et le Bauhaus se sont emparées de la danse, toutes fascinées par le corps en mouvement, ses couleurs, ses lignes. 
On a pu voir dans cette partie des oeuvres d’yves Klein, Man Ray, Jackson Pollock, des mobiles de Calder et un mobile « immobile » de nicolas Schoffer (confère l’image ci-dessous).
On peut d’ailleurs retrouver certaines de ses oeuvres dans le jardin Tino Rossi sur les bords de seine en contrebas de l’institut du monde arabe.
Et enfin quelques performances ont été illustrées dans ce troisième axe. je vous épargne les noms barbares de chacun, vu que déjà j’en ai oublié un certain nombre, je ne retiens que la vidéo de l’extrait du film « Saturday night fever » avec la prestation de John Travolta mais dont la musique et l’esthétique a été détournée par Ange Leccia.



Infos Pratiques : 

Centre Georges Pompidou, entrée principale Piazza, Place Georges Pompidou 75001
Métro: Hôtel de Ville, Rambuteau, Châtelet
Standard : 01.44.78.12.33
Programmation ou renseignements : http://www.centrepompidou.fr/

Heures d’ouvertures : 
Tous les jours, sauf le mardi, de 11h à 21h, fermeture des caisse à 20h
Nocturne le jeudi jusqu’à 23h pour les galeries 1 et 2
Fermeture le 1
er mai


Accessibilité aux PMR +++++
Page spéciale PMR en fonction de tout type d’handicap : http://www.handicap.centrepompidou.fr/handicapcp/site/index.php
Numéro PMR : 01.44.78.16.73
- Entrée PMR au niveau du 24 rue du renard 75001 angle st-Merri, Ascenseur du public
- Aucune marche
- Billets PMR et d’un accompagnateur gratuits, les suivants sont payant
- Accueil personnel : bon, souriant

Remarques et appréciations personnelles  
Musée très adapté à tous les types de handicap, une vraie volonté d’ouvrir la culture au plus grand nombre, en apportant les réponses adéquates. 
Vue imprenable sur Paris, restaurant / café Costes au 4ème étage avec une vue sur tout Paris par contre très mauvais service, personnel hautain, service super long, la carte est plutôt chère. Bon après en tout connaissance de cause, pour prendre un verre, ça reste tout de même très sympa et romantique ^^